Et moi avec, il faut bien l’avouer… A l’approche du mon premier quart de siècle, j’ai plus de facilité à réaliser le chemin parcouru depuis mon enfance. Bien entendu, je ne m’attarde que très peu sur mes très jeunes années qui furent celles que connait la majorité des enfants (du moins je l’espère pour eux). Non, les choses qui me reviennent ne commencent qu’à ma période collège, celle ou j’ai décidé que je ne serai plus jamais l’enfant faible de la cours de récré.
A cette époque, je dois bien l’admettre, je n’étais pas quelqu’un de très fréquentable pour le commun des mortels. Mes poings étaient plus affutés que ma langue, mes amis plus brutaux que des catcheurs professionnels et mes actes plus répréhensibles que ceux de nos pires politiciens (même si je n’ai pas eu la chance de pouvoir piocher dans la caisse comme eux…). Pas le genre de chose que j’aurais envie de raconter à mes enfants quand ils seront en âge de faire les mêmes bêtises en tout cas…
Et puis est venu le lycée. Des années de fête dans une ambiance plutôt tranquille (il faut dire que ma « réputation » de l’époque m’avait précédé, donc on ne cherchait pas d’ennuis…). Là aussi des amis sortant de l’ordinaire, mais pour d’autres raisons : eux n’était pas des dangers publics, mais avait un style vestimentaire et des « croyances » plutôt particulière. C’est sur, dans un lycée de petite ville de province, les satanistes n’étaient pas bien nombreux… Et moi, j’ai toujours eu le chic pour attirer les gens différents…
Après le lycée, la fac et les premiers changements d’importance… Moins de fêtes dans des états seconds pour privilégier les repas entre copains devant un jeu de tarot… Et puis surtout, le changement que tous attendaient sans vraiment y croire : la disparition progressive du garçon manqué pour voir arriver une « femme », même si c’était un grand mot pour l’époque… Ceux qui ne me connaissent que depuis quatre ou cinq ans peuvent fermer leur clapet à mouches…
Et oui, pendant très longtemps ma panoplie vestimentaire se limitait à : une étagère de baggys informes, une étagère de T-shirts XXL et une étagère de sweatshirts à capuche… La parfaite tenue de la « racaille » des villes et des cités comme dirait mon très honnit président. Tenue qui était assez mal perçue dans ma petite ville de province, surtout sur le dos de ce qui aurait du être une femme…
Et me voilà aujourd’hui, dans mes petites robes et mes jupes, au bras d’un homme merveilleux qui embellit toujours un peu plus ma vie. Avec des amis peu nombreux (c’est fou comme le tri se fait de lui-même parfois, comme les envies et les aspirations peuvent séparer les gens…) mais vrais et sincères que j’ai toujours grand plaisir à voir. Une famille et une belle-famille qui ont leurs défauts mais aussi leurs moments de joies et de partage hors du commun…
Aujourd’hui, je suis vraiment heureuse et c’est donc sereine que je vais passer le stade fatidique du quart de siècle. Alors merci à vous tous, présents ou passés, qui m’avez faite ce que je suis aujourd’hui. Nos instants de partage nous ont forgés mutuellement et continueront à le faire d’une certaine façon…
Bon, maintenant, passons aux choses sérieuses : je sais qu’en ce moment les ficelles d’un complot outrageux contre ma personne se mettent en place pour me prendre dans leur filet… Sachez vous tous qui y participez que je ne suis pas dupe !! Vos excuses bidons, vos conversations (et pas conservations comme je l’avais d’abord écrit…) et vos messes basses : je les voie !! Et comme je ne pourrais pas y échapper, vous me le paierez le moment venu !!
Et à part ça, je vous aime et je vous adore mes petits comploteurs chéris !!
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