Me revoilà pour la suite de mes aventures. Comme vous le savez, la journée de jeudi était fériée. Nous en avons donc profité pour quitter notre petit trou de hobbit et pour partir en vadrouille… Plans initiaux : visiter le Château de Vincennes avec mon cher et tendre, étant sure que l’endroit lui plairait après la visite faite avec ma Rohirim.
Mais voilà, une nouvelle exposition est en place à la Sainte Chapelle de Vincennes, Chapelle qui vient de rouvrir après plusieurs années de travaux. Et il se trouve que les Monuments nationaux organisaient pour l’occasion des ateliers sur le thème de l’exposition.
Nous nous sommes donc laissés tentés… Au programme, présentation de la Sainte Chapelle, visite guidée de l’exposition « Les Trésors des Icones Bulgares » avec une spécialiste et donc atelier d’initiation à la technique de l’icône. Un après-midi bien rempli et très intéressant.
Exposition splendide, avec des œuvres vraiment impressionnantes. Mes connaissances religieuses restent restreintes, mon approche a été plus artistique que théologique, mais j’ai tout de même réussi à resituer certains des sujets représentés. Et la guide et mon compagnon ont su apporter les références qui me manquaient pour situer les choses. Bien entendu, les photos étaient interdites, mais nous nous sommes offert le catalogue de l’exposition, alors je vais vous proposer quelques icônes choisies dans ces pages.
Ensuite, la vraie découverte à commencer. Nous nous sommes rendus dans la « Tour du Diable » (véridique !!) pour commencer l’atelier. A notre disposition tout ce dont on peut rêver quand on aime la calligraphie et l’enluminure : pigments naturels, liant à l’œuf, pinceaux, etc. Bon, bien entendu, nous n’avions pas de feuilles d’or à disposition, même si elles sont très utilisées en iconographie…
La responsable de l’atelier nous avait choisi plusieurs images sur des thèmes très courants en iconographie : personnages religieux, représentations naturelles et paysages. Pour ma part, j’ai choisi une plante qui m’a fait un peu pensé à du houx mais que j’ai du mal à identifier comme tel.
Dans l’ordre nous avons :
- décalqué le modèle à l’aide d’ocre rouge
- repassé les traits à l’aide d’un pigment dilué d’œuf, ocre lui aussi.
- « peint » les différents motifs du dessin avec d’autre pigments dilués.
La technique en elle-même n’est pas si compliquée, mais le support dont nous disposions (du carton) ne permettait pas un travail très « propre ». La fabrication des pigments (avec les doigts, comme les enfants ^^) était intéressante, mais la personne qui encadrait l’atelier était un peu rigide (couleurs imposées, façon de faire aussi…)… Je comprends bien qu’il y ait une technique à respecter, mais bon c’était un atelier, pas une école d’art : on venait pour se documenter, pas pour faire un cours magistral…
Enfin, nous avons tout de même ramené nôtre petit carton, je vous laisse « admirer » le travail fait en 1h30-2h… Cela m’a rappelé la peinture sur céramique que je pratique de temps à autre chez mes beaux parents, mais j’étais plus satisfaite de mes dernières œuvres sur céramique…
En tout cas, si vous avez une après midi de libre et que vous êtes sur Paris, je vous conseille cette exposition. Que l’on soit pieux ou pas, ces œuvres d’art méritent d’être vues une foi au moins, surtout quand on sait qu’elles regagneront la Bulgarie l’an prochain…
Mais voilà, une nouvelle exposition est en place à la Sainte Chapelle de Vincennes, Chapelle qui vient de rouvrir après plusieurs années de travaux. Et il se trouve que les Monuments nationaux organisaient pour l’occasion des ateliers sur le thème de l’exposition.
Nous nous sommes donc laissés tentés… Au programme, présentation de la Sainte Chapelle, visite guidée de l’exposition « Les Trésors des Icones Bulgares » avec une spécialiste et donc atelier d’initiation à la technique de l’icône. Un après-midi bien rempli et très intéressant.
Exposition splendide, avec des œuvres vraiment impressionnantes. Mes connaissances religieuses restent restreintes, mon approche a été plus artistique que théologique, mais j’ai tout de même réussi à resituer certains des sujets représentés. Et la guide et mon compagnon ont su apporter les références qui me manquaient pour situer les choses. Bien entendu, les photos étaient interdites, mais nous nous sommes offert le catalogue de l’exposition, alors je vais vous proposer quelques icônes choisies dans ces pages.
Ensuite, la vraie découverte à commencer. Nous nous sommes rendus dans la « Tour du Diable » (véridique !!) pour commencer l’atelier. A notre disposition tout ce dont on peut rêver quand on aime la calligraphie et l’enluminure : pigments naturels, liant à l’œuf, pinceaux, etc. Bon, bien entendu, nous n’avions pas de feuilles d’or à disposition, même si elles sont très utilisées en iconographie…
La responsable de l’atelier nous avait choisi plusieurs images sur des thèmes très courants en iconographie : personnages religieux, représentations naturelles et paysages. Pour ma part, j’ai choisi une plante qui m’a fait un peu pensé à du houx mais que j’ai du mal à identifier comme tel.
Dans l’ordre nous avons :
- décalqué le modèle à l’aide d’ocre rouge
- repassé les traits à l’aide d’un pigment dilué d’œuf, ocre lui aussi.
- « peint » les différents motifs du dessin avec d’autre pigments dilués.
La technique en elle-même n’est pas si compliquée, mais le support dont nous disposions (du carton) ne permettait pas un travail très « propre ». La fabrication des pigments (avec les doigts, comme les enfants ^^) était intéressante, mais la personne qui encadrait l’atelier était un peu rigide (couleurs imposées, façon de faire aussi…)… Je comprends bien qu’il y ait une technique à respecter, mais bon c’était un atelier, pas une école d’art : on venait pour se documenter, pas pour faire un cours magistral…
Enfin, nous avons tout de même ramené nôtre petit carton, je vous laisse « admirer » le travail fait en 1h30-2h… Cela m’a rappelé la peinture sur céramique que je pratique de temps à autre chez mes beaux parents, mais j’étais plus satisfaite de mes dernières œuvres sur céramique…
En tout cas, si vous avez une après midi de libre et que vous êtes sur Paris, je vous conseille cette exposition. Que l’on soit pieux ou pas, ces œuvres d’art méritent d’être vues une foi au moins, surtout quand on sait qu’elles regagneront la Bulgarie l’an prochain…
Voici pour commencer l'affiche de l'esposition. L'icône choisie représente Sainte Nedelya et a été réalisée au XIXe siècle.
Le Conseil des Archanges, de 1340, ou l'on peut admirer les archanges Michel et Gabriel qui tiennent une médaille représentant l'enfant Jésus (le Jésus Emmanuel) et la vierge, patronne et protectrice du monastère auquel était destinée l'icône.

Saint George à Cheval, de la fin du XVe siècle. Ici trois thèmes liés à Saint George ont été réunis : la victoire sur le dragon, le triomphe du couronnement par les anges et le miracle de l'enfant délivré des sarasins.

Une des icônes ornant le Tétraévangile de Sleptcha qui représente un des évangélistes. Ici il s'agit de Marc qui se reconnait au symbole représentant un aigle dans le coin haut droit.

Saint Jean Baptiste l'ange du désert, du XVIIIe siècle. Il est représenté vêtu d'une tunique en poil de chameau et ailé, en référence à son ermitage dans le désert qui l'a rapproché de la nature angélique.

Saint Pantéléimon et scènes de sa vie, de 1780. Il s'agit d'un saint guérisseur, comme le montrent la boite de produits médicinaux dans sa main gauche et la spatule médicale dans sa main gauche.
Saint Stéphane, de 1790. Il a une importance très particulière car il s'agit d'un despremiers diacres et du premier martyr chrétien.

Saint pacôme le Grand, de 1824. Il fut un anachorète égyptien qui fonda plusieurs monastères cénoitiques.

Et pour terminer ma propre petite oeuvre qui vaut ce qu'elle vaut...
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