lundi 25 mai 2009

Quelques notes...



Cette nuit, le sommeil a été difficile à trouver alors nous avons discuté un petit moment et de fil en aiguilles nous en sommes arrivés à parler musique… Ou plutôt à massacrer quelques chansons dans la chaleur moite de la nuit.

Tout en chantant, j’ai commencé à penser à des chansons que j’aime, des chansons qui sont pleines de souvenirs, qui veulent dire quelque chose pour moi. Alors bien entendu, ce n’est pas toujours de la grande musique, mais le cœur à ses raisons que la raison ignore…

Voici donc quelques unes de ces chansons que je vous offre en partage. Si jamais elles vous plaisent, allez faire un tour sur Deazer… Mais certaines sont assez anciennes, alors je ne vous promets pas que vous les trouverez…



Deux Jeunes Frères de Graeme Allwright. La Guerre de Sécession racontée de manière poétique, mais cependant réaliste. Mourir pour des idées comme dirait Brassens…



Deux jeunes frères sont partis

Deux jeunes frères ont choisi

Deux jeunes frères sont partis

Vêtus de bleu vêtus de gris

Marchant au pas ils sont partis

Battez tambours ils sont partis

Un beau matin d'été


L'un est doux l'autre gentil

L'un est doux l'autre gentil

L'un ne verra plus son pays

Un canon lui ôta la vie

Un canon lui ôta la vie

Un canon se passe de votre avis

Que l'on soit doux ou bien gentil

Un beau matin d'été


Deux jeunes filles sur le quai d'une gare

Deux jeunes filles sur le quai d'une gare

L'une en bleu et l'autre en noir

L'une en bleu et l'autre en noir

L'une en bleu et l'autre en noir

leurs amoureux elles vont revoir

Vêtues de bleu, vêtues de noir

Un beau matin d'été


Le Coq et la Pendule de Claude Nougaro. L’amour impossible… Un genre de Roméo et Juliette improbables en plein campagne… La musique de Claude Nougaro a toujours été présente dans ma vie, sa mort m’a fait un choc… La vie est parfois difficile à prendre comme elle vient…


Dans une ferme du Poitou

Un coq aimait une pendule

Tout les goûts sont dans la nature...

D'ailleurs le coq avait bon goût

Car la pendule était fort belle

Et son tictac si doux si doux

QUe le temps de pensait surtout

Qu'à passer son temps aurpès d'elle


Dans une ferme du Poitou

Un coq aimait une pendule

De l'aube jusqu'au crépuscule

Et même la nuit comme un hibou

L'amour le rendant coqtambule

Des cocoricos plein le cou

Le coq rêvait à sa pendule

Du Poitou


Dans une ferme du Poitou

Un coq aimait une pendule

Ca faisait des conciliabules

Chez les cocottes en courroux

"Qu'est-ce que c'est que ce coq, ce cocktail

Ce drôle d'oiseau, ce vieux coucou

Qui nous méprise et qui ne nous

Donnes jamais un petit coup dans l'aile?"


Dans une ferme du Poitou

Un coq aimait une pendule

Ah, mesdames, vous parlez d'un jules!

Le voila qui chante à genoux

"O ma pendule je t'adore

Ah! Laisse moi te faire la cour

Tu es ma poule aux heures d'or

Mon amour"


Dans une ferme du Poitou

Un coq aimait une pendule

Il est temps de venir à bout

De cette fable ridicule

De cette crête à testicules

Qui chante l'aurore à minuit

Il avance ou bien je recule

Se disait notre horlogerie


Qui trottinait sur son cadran

Du bout de ses talons aiguilles

En écoutant son Don Juan

Lui seriner sa séguedille

Pour imaginer son trépas

Point n'est besoin d'être devin

la pendule sonne l'heure du repas

Coq au vin


Dans une ferme du Poitou

Un coq aimait une pendule...



L’amour et l’amitié de Henri Tachan. Voilà une chanson que peu de personnes de mon âge doivent connaître… Mais je la trouve très belle, très vraie… Et j’aime cet artiste anarchiste… Allez faire un tour du côté de ses vieilles chansons comme La Chasse ou La marche funèbre des enfants morts dans l’année…

Entre l'amour et l'amitié,

Il n'y a qu'un lit de différence,

Un simple "pageot", un "pucier"

Où deux animaux se dépensent,

Et quand s'installe la tendresse

Entre nos corps qui s'apprivoisent,

Que platoniquement je caresse

De mes yeux ta bouche framboise,

Alors l'amour et l'amitié

N'est-ce pas la même romance?

Entre l'amour et l'amitié

Dites-moi donc la différence...


Je t'aime, mon amour, mon petit,

Je t'aime, mon amour, mon amie...


Entre l'amour et l'amitié,

Ils ont barbeé des frontières,

nos sentiments étiquetés,

Et si on aime trop sa mère

Ou bien son pôte ou bien son chien,

Il paraît qu'on est en eau trouble,

Qu'on est cliniquement freudien

Ou inverti, ou agent double,

Alors l'amour et l'amitié

Ont la même gueule d'innoncence.

Entre l'amour et l'amitié,

Dites-moi donc la différence...


Je t'aime, mon mour, mon petit

je t'aime, mon amour, mon amie


Entre l'amour et l'amitié,

La pudeur a formé sa chaîne

A la barbe du mon entier

Et de ses gros rires gras de haine.

Bon an, mal an les deux compagnes

Se dédoublent où bien s'entremêlent

Comme, sur la heute montagne,

Le ciel et la neige éternelle.

Entre l'amour et l'amitié

Se cache un petit bout d'enfance.

entre l'amour et l'amitié

il n'y a qu'un lit de différence...


Je t'aime, mon amour, mon petit

Je t'aime, mon amour, mon amie!



Les petits Dieux de la Maison de Marie-Paul Belle. Une chanson qui me fait penser à ma mère et à ma grand-mère… Pensez-y bien si vous avez encore vos grands parents et/ou vos parents, j’en connais qui risquent de regretter d’ici quelques années…

Je me souviens le dé à coudre

Fuyait tes doigts malicieux

les lunettes fuyaient tes yeux

les Objets semblaient se dissoudre

Quand tu les appelais je crois

ils revenaient autour de toi


Les petits dieux de la maison

Souriaient en te voyant faire

Avec amour et déraison

Si maladroitement ma mère

Au long des jours au long des mois

t'usant le coeur t'usant les doigts

A des besognes ménagères

Comme une ange un peu maladroit


Je me souviens dans le potage

Le sel était trop abondant

Ca brûlait mystérieusement

Nous cependant nous restions sages

Car ton sourire était si doux

Que nous ne goûtions rien du tout


Les petits dieux de la maison

Souriaient en te voyant faire

Avec amour et déraison

Si maladroitement ma mère

Au long des jours au long des mois

t'usant le coeur t'usant les doigts

A des besognes ménagères

Comme un ange un peu maladroit


Je me souviens de notre enfance

On disait "comme ils sont nombreux"

Sur notre appétit monstrueux

Tu te lamentais il me semble

Mais à table vite attendrie

Tu invitais tous nos amis


Les petits dieux de la maison

Un jour ont choisi de se taire

D'autres mains rangent le salon

Mais où est ton amour ma mère

Devant ce silence et ce froid

Ton ombre m'apparait parfois

Cherchant s'il n'y a rien à faire

Comme un ange un peu maladroit


Si jamais vous avez l’occasion d’écouter ces chansons, dites moi ce que vous en pensez…

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