Cette nuit, le sommeil a été difficile à trouver alors nous avons discuté un petit moment et de fil en aiguilles nous en sommes arrivés à parler musique… Ou plutôt à massacrer quelques chansons dans la chaleur moite de la nuit.
Tout en chantant, j’ai commencé à penser à des chansons que j’aime, des chansons qui sont pleines de souvenirs, qui veulent dire quelque chose pour moi. Alors bien entendu, ce n’est pas toujours de la grande musique, mais le cœur à ses raisons que la raison ignore…
Voici donc quelques unes de ces chansons que je vous offre en partage. Si jamais elles vous plaisent, allez faire un tour sur Deazer… Mais certaines sont assez anciennes, alors je ne vous promets pas que vous les trouverez…
Deux Jeunes Frères de Graeme Allwright. La Guerre de Sécession racontée de manière poétique, mais cependant réaliste. Mourir pour des idées comme dirait Brassens…
Deux jeunes frères sont partis
Deux jeunes frères ont choisi
Deux jeunes frères sont partis
Vêtus de bleu vêtus de gris
Marchant au pas ils sont partis
Battez tambours ils sont partis
Un beau matin d'été
L'un est doux l'autre gentil
L'un est doux l'autre gentil
L'un ne verra plus son pays
Un canon lui ôta la vie
Un canon lui ôta la vie
Un canon se passe de votre avis
Que l'on soit doux ou bien gentil
Un beau matin d'été
Deux jeunes filles sur le quai d'une gare
Deux jeunes filles sur le quai d'une gare
L'une en bleu et l'autre en noir
L'une en bleu et l'autre en noir
L'une en bleu et l'autre en noir
leurs amoureux elles vont revoir
Vêtues de bleu, vêtues de noir
Un beau matin d'été
Le Coq et la Pendule de Claude Nougaro. L’amour impossible… Un genre de Roméo et Juliette improbables en plein campagne… La musique de Claude Nougaro a toujours été présente dans ma vie, sa mort m’a fait un choc… La vie est parfois difficile à prendre comme elle vient…
Le Coq et la Pendule de Claude Nougaro. L’amour impossible… Un genre de Roméo et Juliette improbables en plein campagne… La musique de Claude Nougaro a toujours été présente dans ma vie, sa mort m’a fait un choc… La vie est parfois difficile à prendre comme elle vient…
Dans une ferme du Poitou
Un coq aimait une pendule
Tout les goûts sont dans la nature...
D'ailleurs le coq avait bon goût
Car la pendule était fort belle
Et son tictac si doux si doux
QUe le temps de pensait surtout
Qu'à passer son temps aurpès d'elle
Dans une ferme du Poitou
Un coq aimait une pendule
De l'aube jusqu'au crépuscule
Et même la nuit comme un hibou
L'amour le rendant coqtambule
Des cocoricos plein le cou
Le coq rêvait à sa pendule
Du Poitou
Dans une ferme du Poitou
Un coq aimait une pendule
Ca faisait des conciliabules
Chez les cocottes en courroux
"Qu'est-ce que c'est que ce coq, ce cocktail
Ce drôle d'oiseau, ce vieux coucou
Qui nous méprise et qui ne nous
Donnes jamais un petit coup dans l'aile?"
Dans une ferme du Poitou
Un coq aimait une pendule
Ah, mesdames, vous parlez d'un jules!
Le voila qui chante à genoux
"O ma pendule je t'adore
Ah! Laisse moi te faire la cour
Tu es ma poule aux heures d'or
Mon amour"
Dans une ferme du Poitou
Un coq aimait une pendule
Il est temps de venir à bout
De cette fable ridicule
De cette crête à testicules
Qui chante l'aurore à minuit
Il avance ou bien je recule
Se disait notre horlogerie
Qui trottinait sur son cadran
Du bout de ses talons aiguilles
En écoutant son Don Juan
Lui seriner sa séguedille
Pour imaginer son trépas
Point n'est besoin d'être devin
la pendule sonne l'heure du repas
Coq au vin
Dans une ferme du Poitou
Un coq aimait une pendule...
L’amour et l’amitié de Henri Tachan. Voilà une chanson que peu de personnes de mon âge doivent connaître… Mais je la trouve très belle, très vraie… Et j’aime cet artiste anarchiste… Allez faire un tour du côté de ses vieilles chansons comme La Chasse ou La marche funèbre des enfants morts dans l’année…
Entre l'amour et l'amitié,
Il n'y a qu'un lit de différence,
Un simple "pageot", un "pucier"
Où deux animaux se dépensent,
Et quand s'installe la tendresse
Entre nos corps qui s'apprivoisent,
Que platoniquement je caresse
De mes yeux ta bouche framboise,
Alors l'amour et l'amitié
N'est-ce pas la même romance?
Entre l'amour et l'amitié
Dites-moi donc la différence...
Je t'aime, mon amour, mon petit,
Je t'aime, mon amour, mon amie...
Entre l'amour et l'amitié,
Ils ont barbeé des frontières,
nos sentiments étiquetés,
Et si on aime trop sa mère
Ou bien son pôte ou bien son chien,
Il paraît qu'on est en eau trouble,
Qu'on est cliniquement freudien
Ou inverti, ou agent double,
Alors l'amour et l'amitié
Ont la même gueule d'innoncence.
Entre l'amour et l'amitié,
Dites-moi donc la différence...
Je t'aime, mon mour, mon petit
je t'aime, mon amour, mon amie
Entre l'amour et l'amitié,
La pudeur a formé sa chaîne
A la barbe du mon entier
Et de ses gros rires gras de haine.
Bon an, mal an les deux compagnes
Se dédoublent où bien s'entremêlent
Comme, sur la heute montagne,
Le ciel et la neige éternelle.
Entre l'amour et l'amitié
Se cache un petit bout d'enfance.
entre l'amour et l'amitié
il n'y a qu'un lit de différence...
Je t'aime, mon amour, mon petit
Je t'aime, mon amour, mon amie!
Les petits Dieux de la Maison de Marie-Paul Belle. Une chanson qui me fait penser à ma mère et à ma grand-mère… Pensez-y bien si vous avez encore vos grands parents et/ou vos parents, j’en connais qui risquent de regretter d’ici quelques années…
Je me souviens le dé à coudre
Fuyait tes doigts malicieux
les lunettes fuyaient tes yeux
les Objets semblaient se dissoudre
Quand tu les appelais je crois
ils revenaient autour de toi
Les petits dieux de la maison
Souriaient en te voyant faire
Avec amour et déraison
Si maladroitement ma mère
Au long des jours au long des mois
t'usant le coeur t'usant les doigts
A des besognes ménagères
Comme une ange un peu maladroit
Je me souviens dans le potage
Le sel était trop abondant
Ca brûlait mystérieusement
Nous cependant nous restions sages
Car ton sourire était si doux
Que nous ne goûtions rien du tout
Les petits dieux de la maison
Souriaient en te voyant faire
Avec amour et déraison
Si maladroitement ma mère
Au long des jours au long des mois
t'usant le coeur t'usant les doigts
A des besognes ménagères
Comme un ange un peu maladroit
Je me souviens de notre enfance
On disait "comme ils sont nombreux"
Sur notre appétit monstrueux
Tu te lamentais il me semble
Mais à table vite attendrie
Tu invitais tous nos amis
Les petits dieux de la maison
Un jour ont choisi de se taire
D'autres mains rangent le salon
Mais où est ton amour ma mère
Devant ce silence et ce froid
Ton ombre m'apparait parfois
Cherchant s'il n'y a rien à faire
Comme un ange un peu maladroit
Si jamais vous avez l’occasion d’écouter ces chansons, dites moi ce que vous en pensez…
Si jamais vous avez l’occasion d’écouter ces chansons, dites moi ce que vous en pensez…
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