lundi 23 mars 2009

Un petit coin de paradis...

Allez, un petit billet un peu plus positif pour compenser mes réflexions peu abouties sur l’égoïsme. Je vous ai déjà parlé de l’exposition sur les Cétacés il y a quelques temps, abordons maintenant un autre petit lieu caché au sein du Jardin des Plantes. Pour le trouver, je pense qu’il faut vraiment avoir envie d’y aller faire un tour car il est un peu caché derrière les serres et une petite côte qu’il faut avoir le cran de monter.

Je veux parler du Cabinet d’Histoire du Jardin des Plantes, un tout petit musée au rez-de-chaussée de l’Hôtel de Magny. Bon, soyons honnêtes, tien de bien extraordinaire dans ces quelques pièces : un peu d’histoire de la construction du Jardin, quelques objets sympathiques à regarder avec intérêts et c’est à peu près tout. Non, ce qui rend cet endroit intéressant en ce moment c’est l’exposition temporaire dédiée aux « Vélins de Pierre-Joseph Redouté ».


Le monsieur était un peintre célèbre pour ses peintures de fleurs à l’aquarelle, à tel point qu’il est aujourd’hui encore surnommé « le Raphaël des fleurs. Installé à Paris avec son frère, il s’oriente très rapidement vers l’illustration botanique et part étudier les Plantes dans un jardin botanique près de Londres. Il revient un an plus tard et est introduit à Versailles ou la reine Marie-Antoinette devient sa protectrice et lui donne le titre de dessinateur et peintre du Cabinet de la Reine.

Il sera ensuite employé par l’Académie des sciences, Joséphine de Beauharnais, l’impératrice Marie-Louise et enfin par le Muséum National d’Histoire Naturelle ou il donne des cours de dessin à de nombreuses personnalités féminines de haut rang. Autant dire que notre artiste a su traverser les époques, les crises politiques et les différents régimes sans trop de problèmes. Durant ces années il a collaboré avec les plus grands botanistes de son temps et participé à une cinquantaine d’ouvrages, dont certaines planches sur vélin qui sont conservées au Jardin des Plantes.

Et quels vélins… Bon bien, entendu, les feuillets exposés de sont pas très nombreux, mais ils permettent d’apprécier le talent de l’artiste : des traits très fins, des couleurs éclatantes, des fleurs tellement vraies qu’on aimerait les cueillir sur la feuille. J’ai même fait les frais de reproductions qui ont rejoint leur sous-verres et attendent patiemment que je plante de quoi les mettre au mur. Mais constatez donc par vous-même avec ces quelques exemples… Appréciez…







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