vendredi 7 novembre 2008

Vous savez quoi?...

Et bien j’ai l’honneur de vous apprendre que les femmes en général, et moi en particulier, sont des inquiètes compulsives, et que souvent leur inquiétude n’est pas fondée… Je ne trouve pas d’excuse à mon sexe soi disant faible, mais peut être est-ce inscrit dans nos gènes… Une petite mutation qui a commencée à l’Age de Pierre et continue aujourd’hui à l’Age du Pétrole…

En y réfléchissant un peu, je crois que cela vient de notre habitude à toujours vouloir tout interpréter… Et oui messieurs, si vous ne le saviez pas encore, nous épions vos moindres gestes et vos moindres réactions et, avec ces dernières, nous avons tendance à nous mettre à la réalisation de films de Science Fiction… Vous savez, les choses comme

- « Ohhhh, il a éternué deux fois devant ma mère, il la déteste !!!! »
- « Celle là, je la sens pas, elle mange les dragibus rouge en dernier !!! » (tout le monde sait pourtant qu’on garde les noirs pour la fin !!)
- « Il AIME les animaux ??? Hooo, mon Dieu !!!! » (bon ça c’est plus rare comme réaction, tout les femmes n’ont pas l’esprit mal placé. Si si, je vous jure !!)

Enfin, tout ça pour te dire à toi, ma muse (sans toi pas de blog hein, faut pas l’oublier…), que je ne t’en veux pas. Que tu n’as pas besoin de t’excuser, ni à te sentir gênée. Ce que j’ai écrit précédemment n’était en rien un reproche, cela tenait plus de la supplique en réalité.

Moi aussi je t’aime énormément, et plus j’aime quelqu’un, plus je panique pour une broutille, plus je me mets à « interpréter » tout et son contraire, et donc plus je risque de me tromper ou de blesser… C’est quand même idiot non, blesser quelqu’un parce qu’on l’aime…

Tu vois, je ne suis pas catholique, je suis même un exemple d’athéisme et de laïcité. Mais il y a un passage de la Bible que celui qui partage ma vie m’a un jour retranscrit dans une de ses lettres, et ce passage là a pris sa place dans mon âme et dans mon cœur…


1 Corinthiens 13 L’amour (traduction d’André Chouraki)

1 Que je parle la langue des hommes et des messagers
si je n’ai pas l’amour, je ne suis qu’un gong retentissant,
qu’une cymbale tonitruante
2 Que j’aie l’inspiration,
que je sache tous les mystères et toute la connaissance
que j’aie toute l’adhérence, à transporter les montagnes
si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.
3 Que je distribue tous mes biens
que je livre mon corps pour être brûlé,
si je n’ai pas l’amour, cela ne me profite en rien.
4 L’amour patiente, l’amour est accueillant,
il n’est pas jaloux, pas vantard, pas gonflé,
5 pas malfaisant. Il ne cherche pas son intérêt,
il ne s’irrite pas, il ne pense pas à mal.
6 Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité.
7 Il couvre tout, il adhère à tout, il espère tout, il endure tout.
8 L’amour ne déchoit jamais. Les inspirations ? Elles disparaîtront.
Les langues ? Elles cesseront.
La connaissance ? Elle disparaîtra.
9 Oui, nous connaissons partiellement,
Et partiellement nous sommes inspirés.
10 Mais quand ce qui est parfait viendra, ce qui est partiel disparaîtra.
11 Quand j’étais enfant, je parlais en enfant,
Je pensais en enfant, je jugeais en enfant.
Mais, devenu homme, j’ai aboli ce qui était de l’enfant.
12 Oui, maintenant nous voyons dans un miroir, en énigme ;
mais alors, face à face.
Maintenant, je connais partiellement ;
alors, je connaîtrai comme je suis connu.
13 Maintenant demeurent adhérence, espoir, amour,
mais des trois, le meilleur, l’amour.


Ce passage montre une ligne de conduite que je m’efforce de suivre chaque jour, mais le chemin est tortueux, sinueux et se perd parfois sous les frondaisons…


Hum… Je me rends compte que j’ai un peu (pas de commentaires s’il vous plait) dérivé de ce que je voulais écrire au départ… Mais ce n’est pas grave, vous m’aurez suivi… Ou pas ^^

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